Les Butineurs du Bonheur, c’est l’expression de notre volonté d’être dans un état d’esprit qui guide notre relation au vivant.
C’est en 2018 pour favoriser une apiculture naturelle que l’association à été fondée. Elle nous fait évoluer vers une relation plus sensible à l’abeille, à l’environnement.
L’abeille participe à notre vie dans tout ses aspects, nous donne l’exemple, nous apprivoise et nous apprend le dépassement.
Avant de vous parler de l’association et de ses activités, je voudrais vous partager cette vision de l’abeille.
Imaginons ensemble cet individu dont l’épicentre se situe au niveau de la ruche, là où est la reine. Cet individu dont certaines cellules, les butineuses se détachent pour parcourir plusieurs kilomètres. Quelle conscience peut avoir un individu qui possède de telles capacités ? Imaginez vous être présent au même instant aux quatre coins d’un territoire de plusieurs kilomètres carré. Les fleurs ressentent la proximité de ces complices de toujours. A leur arrivée, elles vont générer des parfums et Nectar en surcrois
Quelle merveilleuse relation que cette interdépendance, ce don mutuel.
Quelle est donc notre place dans cette relation du vivant ?
Ici sur notre lieu de vie commun nous avons développé ces dernières années des actions en lien avec l’abeille, son côté sensible.
La petite histoire des “Butineurs du Bonheur”.
A l’origine de l’association, une dizaine de copains, Denise ma compagne et moi, nous entamons l’aventure qui va profondément modifier ma vie.
Apiculteur amateur depuis le début des années 2010, j’hébergeais sur notre espace 5 ruches : 3 warrés auto construites et conduites à partir de barrettes et 2 Dadants de façon plus conventionnelle. Cette activité de loisir s’intégrait complétement dans les valeurs que je portais dans mon activité professionnelle autour de la gestion de la matière organique (le compostage).
Pour répondre à la demande des copains évoqués ci dessus, je lance donc la première session de formation, 8 journées réparties sur l’année, dans notre salle à manger…
Evidement le groupe de stagiaires issu majoritairement de mon réseau professionnel et personnel est bienveillant, curieux, très perspicace, ce qui m’amène à interroger ma pratique et à la faire évoluer.
Je construis les bases de ma réflexion qui va s’amplifier, lors de la session suivante 2019, dix nouveaux stagiaires.
Avec eux, j’accentue le virage vers une apiculture basée sur l’abeille, j’ouvre la voie au financement Vivéa de la formation professionnelle pour l’année suivante.
Un peu à l’étroit dans notre salle à manger, nous nous lançons avec les adhérents et copains du territoire dans la construction de la cabane des butineurs, une salle de formation à destination de l’apiculture, mais qui va s’ouvrir à d’autres activités dont le Dessin Botanique.
En 2020, j’entame ma relation avec le Mouvement de l’Agriculture en Biodynamie pour lequel j’interviens depuis et grâce auquel je continue à construire ma réflexion sur mon lien au vivant.
2020, c’est aussi l’année ou je creuse mon premier tronc, interpellé par les articles d’Henry Giorgi dans abeilles en liberté, je me lance dans la fabrication d’une ruche tronc.
Je deviens vite fan de ce type de ruche, j’anime depuis tous les ans des stages pour offrir aux abeilles de jolis troncs.
Nos activités :
Sur notre petite ferme, l’association propose tout un programme autour de l’abeille composé de sessions de formation à l’année, de week-ends et stages thématiques, ou d’interventions spécifiques que vous pourrez retrouver sur les différents onglets.
Ici les stagiaires partagent notre relation aux abeilles avec quelques moutons, poules, canards, oies, chiens. L’espace y est très naturel et chacun peut y vivre agréablement chaque journée.
J’interviens également auprès de la fondation John Bost pour des ateliers à destination de résidents atteints de déficience. Et depuis cette année j’anime pour le Lycée agricole de Périgueux une session sur l’apiculture naturelle.
Nos projets ; Depuis le début les activités, ce sont les rencontres qui nous montrent le chemin.
L’été dernier à Fontvieille, lors du festival “Sacrées Abeilles”; elles furent nombreuses. Avec elles des projets émergent, notamment celui de modules spécifiques à destination des enfants.
Avec Denise nous travaillons sur un ouvrage illustré qui traite aussi bien des aspects techniques que de notre approche sensible à l’abeille.
Je souhaite également approfondir le lien “santé “, entre les plantes, les abeilles, les hommes.
De toutes les intentions celle qui guide nos pas, c’est bien celle du bonheur. Les abeilles nous montrent le chemin en s’épanouissant au service du vivant.